Les travaux de la troisième réunion ministérielle Afrique-Italie ont débuté, vendredi à Rome, en présence des délégations de près de 50 Etats africains et des représentants de l'Union africaine (UA) et d'autres organisations régionales ainsi que d'experts, d'académiciens et d'hommes d'affaires.
La délégation algérienne est conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra.
A la séance d'ouverture des travaux, le président de la République italienne, Sergio Mattarella a affirmé que l'Afrique "est le continent de l'avenir et des opportunités", d'où la nécessité d'aplanir les obstacles en vue d'encourager l'investissement en Afrique particulièrement dans le domaine énergétique et de l'aider à faire face aux conséquences des changements climatiques.
Intervenant à cette occasion, le chef de la diplomatie algérienne a souligné l'engagement de l'Algérie vis-à-vis de la réalisation des objectifs de l'intégration économique en Afrique, mettant en exergue les multiples opportunités qu'offre la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECAf), en vigueur depuis le début de cette année.
Le ministre a salué les projets d'intégration que l'Algérie oeuvre à concrétiser dans leur profondeur africaine, à commencer par les pays voisins, au regard de la contribution significative qu'ils auront dans ce processus d'intégration au plan africain.
Après avoir présenté à l'assistance le plan ambitieux de l'Algérie et les projets réalisés ou ceux programmés dans le plan du gouvernement en vue de réaliser la croissance verte, M. Lamamra a mis en avant l'importance qu'accorde le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune aux questions de la transition énergétique et de l'efficacité énergétique inscrites au coeur de son programme, ainsi que d'autres d'importance capitale liées à la sécurité alimentaire et à l'économie numérique.
En marge des travaux de la réunion, le ministre des Affaires étrangères a eu plusieurs rencontres bilatérales avec nombre de chefs de délégations africaines tels que le conseiller spécial du président de l'Etat d'Erythrée et les ministres des Affaires étrangères du Mali, du Zimbabwe et de la République Centrafricaine.