Les cours du pétrole continuaient de glisser, aujourd’hui en Asie, alors que le brut coté à New York frôlait les 45 dollars le baril, après les nouveaux commentaires de membres de l'Opep insistant sur le maintien de leur production en dépit de l'abondance de l'offre.
Le baril de « light sweet crude » (WTI), pour livraison en février, cédait 34 cents, à 45,55 dollars, tandis que le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février également abandonnait 43 cents, à 46,16 dollars.
Alors qu'ils culminaient à plus de 100 dollars en juin, les cours s'enfoncent comme prévu en raison de la surabondance de l'offre dans un contexte de faible demande.
La tendance s'est aggravée, fin novembre, après que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) se soit refusée à réduire sa production pour soutenir les cours, certains de ses membres les plus puissants comme l'Arabie saoudite, son chef de file, préférant préserver leurs parts de marché.
« On ne peut plus continuer à protéger un certain niveau des prix », a déclaré le ministre de l'Énergie des Émirats arabes unis, Suhaïl Mazroui, lors d'un forum, hier, sur l'industrie pétrolière à Abou Dhabi, en parlant de l'Opep.
« Nous avons connu une surproduction, venant essentiellement du pétrole de schiste, et cela doit être corrigé », a-t-il souligné, devant le Gulf Intelligence UAE Energy Forum.
Hier, le baril de « light sweet crude » avait perdu 18 cents, à 45,89 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), finissant à un niveau inédit depuis le 11 mars 2009 (clôture à 42,33 dollars). A Londres, le Brent avait fini à 46,59 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), en baisse de 84 cents.