Une station expérimentale de dessalement d’eau de mer, fonctionnant à l’énergie renouvelable, une première en Algérie, sera réalisée, durant cette année, au niveau du siège de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail (Tipasa), à l’initiative du Centre de développement des énergie renouvelables(CDER), a- t-on appris mardi auprès du responsable de cette organisme scientifique, Pr. Yassa Noureddine.
L’information a été révélée au cours d’une rencontre organisée par le CDER à Tipasa, en collaboration avec la chaire UNESCO ûSIMEV (Science des Membranes Appliquée à l'Environnement), dans l’objectif de "l’examen des moyens d’intégration des énergies renouvelables dans le traitement des eaux de mer, des eaux salées du Sahara, et des eaux usées en Algérie", a ajouté ce scientifique.
"L'étude du projet est à un stade avancé", a précisé le Pr .Yassa dans une déclaration à l’APS, en marge de cette rencontre, prévoyant son "lancement au second trimestre 2015".
"Cette rencontre nous permettra d’examiner les moyens de coopération avec la chaire Unesco-Simev, soit le transfert technologique pour l’intégration des énergies renouvelables dans les applications des techniques membranaires", a t-il expliqué.
Il a souligné que l’UDES de Bous Ismail, relevant du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), a mobilisé une équipe de chercheurs, qui a mis au point l’étude technique du projet, tout en signalant le lancement des procédures d’acquisition des équipements nécessités pour cette station, à partir de la France.
L’Algérie compte 13 stations de dessalement d’eau de mer, qui consomment actuellement des "sommes colossales en énergie classique", a observé le Pr. Yassa, expliquant par là, la nécessité de lui substituer une nouvelle énergie, afin de "baisser la facture du M3 d’eau" , qui est toujours soutenue par l’Etat, et partant "rationaliser l’usage de l’énergie classique et rallonger la durée d’exploitation des techniques membranaires", a-t-il ajouté .