L'assistance des malades du cancer, en particulier, a été le thème traité, ce matin, lors de l’émission, L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne qui, pour s’exprimer sur le sujet, recevait le Professeur Mohamed El Hadj, DG des services de santé au ministère du même nom.
Quand on lui fait remarquer que les patients atteints par cette pathologie sont contraint de patienter de longs délais pour prétendre bénéficier de séances de radiothérapie, celui-ci admet que «l’on s’est pris trop tard » parce que, explique-t-il, l’investissement pour acquérir les appareillages destinés au traitement des cancéreux représente « un investissement très lourd ».
Il précise que, seuls, 14 accélérateurs fonctionnent, actuellement, à travers le pays et que vers la fin de 2015 ils devraient passer passer à 35 puis, à terme, à 50 équipements de radiothérapie permettant de traiter les malades dans différentes régions du pays.
Parallèlement, signale l’invité, une centaine de physiciens et de manipulateurs chargés de faire fonctionner ces accélérateurs sont, actuellement, en train d’être formés.
Mohamed El Hadj détaille ensuite les axes du Plan national de lutte contre le cancer, élaboré par le Professeur Zitouni. Il indique que celui-ci vise à améliorer la prévention, à travers la connaissance des facteurs de risque, à dépister, diagnostiquer et améliorer les traitements, organiser l’accompagnement des malades, développer le système d’information sur cette pathologie, renforcer la formation et la recherche et consolider les capacités de financement « en optimisant et en rationalisant les dépenses ».
