Vingt et un (21) athlètes, composant les différentes sélections nationales de cross-country sont entrés en regroupement samedi à Sidi-Fredj (Alger) pour un stage bloqué jusqu'au 20 mars courant, en prévision de la 41e édition des Championnats du monde de la discipline, prévue le 28 mars prochain à Guiyang (Chine).
La Direction technique de la Fédération algérienne d'athlétisme ne compte retenir, cependant, que 19 d'entre eux pour le tournoi mondial, car deux seniors et autant de juniors seront soumis incessamment à un à test d'évaluation.
Chez les seniors (messieurs), la lutte pour ce billet qualificatif concerne Ahmed Dali et Khoudir Aggoune, dont le meilleur rejoindra les athlètes de la sélection militaire : Rabah Aboud, Mounir Miout, Rabah Khaouas, Abdelkader Dali et Mohamed Merbouhi, déjà assurés de participation au championnat du monde.
Concernant les juniors (garçons), c'est Youcef Boulekdem et Amazigh Amroun qui devront se départager, pour connaître qui d'entre eux accompagnera en Chine Billel Tarabhat, Menad Lamrani, Takeï-Eddine Heddili et Belkacem Lamine Bouziane.
"Nous procéderons à ce test sous 48 heures, aussi bien pour les seniors que les juniors, afin d'arrêter la liste définitive des sélectionnés" a déclaré le Directeur des Equipes Nationales (DEN) Abdelkrim Sadou à l'APS.
Chez les seniors (dames), les jeux sont déjà faits, puisque les six représentantes algériennes sont déjà connues, à savoir : Souad Aït Salem, Nawel Yahi, Drici Barkahoum, Malika Benderbal, Riham Chennani et Amina Bettiche, au moment où Nabila Sifi a été retenue comme remplaçante.
La participation algérienne se limitera, néanmoins, à une seule athlète chez les juniors (filles), en l'occurrence, Ryma Chennah, athlète du club de Bordj Bou Arréridj.
"Nous envisageons de partir en Chine le 20 mars, soit une bonne semaine avant le début de la compétition, pour mettre nos athlètes dans les meilleures conditions possibles" a encore expliqué Sadou.
Le long voyage à Guiyang sera en effet "fatigant" selon la même source, sans oublier "le climat" qui sera différent de celui auquel ils sont habitués, et "le décalage horaire" qui, lui aussi, aura une certaine influence sur les athlètes.
"C'est pour cette raison que nous avons cru bon de nous rendre sur place une bonne semaine avant le début de la compétition, pour permettre à nos athlètes de bien s'adapter", a conclu Sadou.