Pour demander l’amélioration des conditions socio pédagogiques et professionnelles, des centaines d’enseignants, étudiants et agents techniques et de service (ATS) de l’université de Tizi Ouzou, ont participé, mercredi, à une marche silencieuse organisée au chef lieu de wilaya.
La marche organisée par le conseil national des enseignants du supérieur (CNES), du syndicat des ATS affilié au Syndicat national Autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) et à la coordination des comités estudiantins des campus de l’université de Tizi-Ouzou, a pris le départ du campus Hasnaoua I pour rejoindre le siège de la wilaya via la rue Lamali Ahmed et l’avenue Houari Boumediene en passant par la maison de la culture et le siège de l’Assemblée populaire de wilaya (APW).
Arrivés devant le siège de la wilaya, les représentants des trois parties, qui ont initié cette action de protestation, ont pris la parole pour rappeler les principales revendications communes à cette nouvelle coordination d’enseignants-ATS-étudiants, à savoir "mettre fin des dysfonctionnements au sein de l’université de Tizi-Ouzou, garantir l’hygiène et la sécurité au niveau des campus, élaborer un plan d’urgence pour la réhabilitation de l’infrastructure, qui est vétuste, et refuser le projet de morcellement et d’éclatement de cette université".
Une délégation du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, s’était déplacée le 31 mars dernier à Tizi-Ouzou et avait rencontré les différents protagonistes dans le but de contribuer à lever des contraintes signalées, et suite à quoi les ATS qui étaient en arrêt de travail illimité avaient cessé leur grève.
La délégation ministérielle a insisté sur la "célérité" de l'étude des dossiers de demande de logements de fonction par les enseignants, par la commission compétente et au classement des demandeurs, afin de permettre l'affectation ou la pré-affectation du quota de 220 unités décidée par le wali de Tizi-Ouzou, et dont la réception est prévue "incessamment", rappelle-t-on.
Les hauts responsables du secteur ont, également, examiné avec les différents protagonistes de cette université la question du renforcement de la sécurité au sein des campus, particulièrement celui de Tamda, notamment le renforcement de la sécurité intérieure du site avec les moyens propres de l'université et le recrutement d'agents de sécurité. "Toutes les démarches ont été faites auprès des autorités concernées pour la prise en charge de ce volet", a indiqué, alors, un communiqué du ministère de tutelle.