Un total de 50 personnes sont décédées des suites du choléra dans différentes régions du Kenya depuis le début de l'année en cours, selon le ministère de la Santé.
Quelque 2.520 cas de choléra ont été signalés depuis janvier dernier jusqu'au 11 mai courant dans dix comtés de ce pays de l'Afrique de l'Est, dont la capitale Nairobi, a précisé le ministère dans un communiqué, soulignant que les autorités sanitaires ont multiplié les actions de contrôle, de sensibilisation ainsi que les interventions destinées à faire face à la propagation de l'épidémie, notamment le traitement chimique des eaux.
La période de sécheresse qu'ont connue certaines régions du pays, les mauvaises pratiques d'hygiène et les équipements sanitaires inappropriés ont favorisé la propagation de la maladie, a expliqué la même source.
L'épidémie s'est déclarée au début dans l'ouest du Kenya avant de se propager à Nairobi et aux régions du centre et côtières du pays.
Les autorités sanitaires kényanes avaient annoncé, en février dernier, qu'une série de mesures seront entreprises en vue diminuer le risque de contamination et de contenir la propagation de l'épidémie.
Dans ce cadre, le gouvernement avait assuré qu'il procèdera au déploiement des professionnels de la santé et des techniciens ainsi qu'au traitement des eaux dans les comtés touchés. Parmi ces mesures figure également le renforcement de l'appui technique, financier et logistique des comtés touchés afin d'éviter la propagation de l'épidémie.
APS