L'Algérie a l'ambition « légitime » de se hisser au statut de « leader Africain, voire mondial » en matière de maitrise et de développement des énergies renouvelables, a affirmé, lundi à Paris, Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
« L'Algérie a les moyens de son ambition. Elle est le pays le plus vaste d'Afrique, du monde Arabe et de la Méditerranée et dispose de l'un des gisements solaires les plus importants au monde », estimé à plus de 5 milliards GW/an, a rappelé le ministre aux travaux de la 1ère Session des consultations ministérielles sur la Conférence Paris Climat prévue pour se réunir du 30 novembre au 11 décembre 2015.
Il a indiqué, qu’à ce titre, elle s'emploie à promouvoir des accords stratégiques à long terme, « bilatéraux et multilatéraux » avec des partenaires « au Nord que au Sud ».
M. Lamamra a expliqué que la moyenne annuelle d'ensoleillement sur tout le territoire Algérien est annuellement estimée à plus de 2500 heures dépassant les 3600 heures au niveau des Hauts Plateaux.
« En plus de ses 200 stations thermales, a-t-il ajouté, l'Algérie, dixième pays le plus vaste de la planète, dispose, de surcroit, d'un réservoir géothermique considérable constitué par une nappe albienne s'étalant sur plus de 700.000 km2 ».
« Notre volonté, a-t-il annoncé, est de réunir, dés l'année prochaine si possible, un Forum Africain des Energies Renouvelables en tant que plateforme regroupant les décideurs Africains avec leurs partenaires ainsi que les dirigeants de compagnies publiques et privées ».