La 7ème soirée du festival international de Timgad 2015 a été consacrée aux rythmes jeunes mixant hip hop, rap et mélodie algériennes au grand bonheur du jeune public qui a dansé, sous ces sonorités, toute la nuit de mercredi à jeudi.
Le rappeur malien Mokobé a d’entrée de scène fait lever l’assistance en entonnant l’hymne national algérien Kassaman avant d’enchaîner avec ses tubes aux rythmes enfiévrés Mali for ever, Ou la la, Mes sentiments, Brule la piste et Safari.
Mokobé a assuré porter en son cœur le public algérien devant qui il a entamé sa carrière musicale en 1999 au stade 5 juillet à Alger.
Lui succédant, l’artiste Kevin lyttle, des îles Saint-Vincent-et-les-Grenadines dans les Antilles, a conquis les mélomanes de l’antique Thamugadi par sa musique faite d’un mélange de pop, hip-hop et de Soka, un genre musical caribéen avec ses chansons I love carnaval et Drive me crazy.
Vedette incontestable de la soirée, le portugais Kevin Carreira a exécuté l’essentiel de son tour de chant non pas sur scène mais sur les gradins du nouveau théâtre de plein air et au milieu du public, suscitant une ambiance enthousiaste notamment lorsqu’il reprit le tube No woman no cry du roi du reggae Bob Marley.
L’artiste qui se produit pour la première fois à Timgad, a affirmé se sentir très proche de la culture algérienne et arabe, et surtout du public exceptionnel de Timgad avec qui, a-t-il assuré, "je viens de partager des moments sublimes".
La chaleur de la soirée a été maintenue avec la montée sur scène des artistes algériens Kamel Aouaïdia, Mahboub et cheb Khalas.
APS