Au lendemain de la tragique bousculade qui a fait plus de 700 morts, dont 3 algériens, les hadjis ont repris ce vendredi le rituel de la lapidation de Satan. Le ministère algérien des affaires étrangères qui a précédé hier à l’installation d’une cellule de crise rassure les pèlerins et leurs familles.
Le ministre des affaires religieuses, Mohamed Aissa, s’est déplacé sur place pour s’enquérir en personne de la situation. Interrogé par la radio Chaine 3, il raconte que «les campement algériens sont limitrophes au cartier dans lequel s’est produit le drame. Les pèlerins ont pénétré dans nos camps et ils ont crée un vent de panique».
Selon Mohamed Aissa, «les Algériens n’ont pas quitté leur campement, mais ils sont affectés par ce drame, puisqu’ils ont vu des morts et des blessés». le ministre n'a pas manqué de saluer le courage des hadjis qui "ont, même, participé au sauvetage des blessés".
Pour ce deuxième jour, le département de Mohamed Aissa a instruit les imams de se rapprocher d’avantage des hadjis pour les rassurer et les apaiser.