La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé mardi à Paris que la coopération avec l’Unesco devra donner des clés de la résolution des problèmes et "non pas un produit fini".
"Nous avons identifié (avec la DG de l’Unesco, Irina Bokova), dans le cadre de la coopération, la nécessité d’aller vers une coopération qui puisse donner des clés de résolution de problème et non pas simplement le produit fini", a-t-elle déclaré à l’issue d’un entretien avec Irinina Bokova, peu avant le début de la 38e Conférence générale de l’Unesco.
"Cela veut dire, a-t-elle expliqué, mettre l’accent sur la méthodologie" qui touche l’élaboration de programmes et l’évaluation, par exemple, des manuels scolaires "qui est une reconnaissance du niveau atteint par certains pays", a-t-elle ajouté.
Relevant que l’Algérie "a largement" dépassé les défis que s’était imposé l’Unesco par rapport au pourcentage lié au financement de l’éducation, la ministre a indiqué qu’elle a également échangé avec Mme Bokova l’expérience algérienne par rapport à "ce qu’on appelle le phénomène de résilience" pour lutter "ensemble" contre tous "ceux qui appellent aujourd’hui à la violence, à la haine de l’autre".
"L’autre point abordé ensemble, a-t-elle poursuivi, est comment aujourd’hui les concepts, qui sont déployés à travers la préparation de la citoyenneté mondiale, ont besoin d’une assise à l’échelon national dans une réflexion profonde sur les contenus sur les valeurs dans les programmes seraient porteurs". APS