Washington, Rome, Londres et Amesterdam saluent la signature de l’accord politique interlibyen

Le département d’Etat américain a salué jeudi dans un communiqué la signature de l’accord politique interlibyen, se disant prêt à soutenir sa mise en œuvre.

"Les dirigeants politiques libyens se sont réunis après une année de dialogue mené sous l’égide de l’ONU pour signer l’accord politique libyen qui va permettre de mettre en place un gouvernement d’union nationale. Nous saluons ces libyens courageux qui sont prêts à reconstruire une Libye unie et déterminés à faire progresser leur pays", a déclaré le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.

Le chef de la diplomatie américain a ajouté que tous les libyens avaient un rôle à jouer durant la période transitoire, appelant toutes les parties libyennes à soutenir cet accord et à s’unir derrière un gouvernement national.

"La Libye a besoin de ce gouvernement unifié pour faire face aux défis humanitaires, économiques et sécuritaires qu’elle affronte", a-t-il affirmé soulignant que "la communauté internationale est prête à soutenir la mise en oeuvre de cet accord politique et le gouvernement unifié". 

L’Italie se réjouit de la signature de l’accord politique interlibyen

L’Italie s’est réjouie de la signature de l’accord politique entre les parties libyennes visant à doter la Libye d’un gouvernement et d’institutions à même d'assurer la stabilité du pays.

Le chef de l’Etat, Sergio Matarella, a souligné dans un communiqué que l'accord constitue "une étape importante dans le processus de stabilisation de la Libye dont le peuple assume aujourd’hui, avec courage, la responsabilité de ses choix".

Dans un tweet, le Président du conseil italien, Matteo Renzi, a de son côté affirmé qu’il s’agit "d’un accord très important pour la paix en Libye".

"Il reste encore beaucoup à faire. Mais c’est un bon début", a-t-il fait observer.

Pour sa part, le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, a relevé que les parties libyennes "n’ont pas signé un simple papier" mais "un engagement solennel" pour aider le peuple libyen à sortir de la crise.

"A présent, la priorité consiste à élargir le consensus au nouveau gouvernement libyen", qui devrait être constitué prochainement, a-t-il ajouté, affirmant que son pays est "prêt à oeuvrer aux côtés des Libyens pour favoriser la stabilité et la sécurité en Libye".

Dimanche dernier, Rome avait abrité une Conférence internationale sur la Libye en présence des chefs de la diplomatie de plusieurs pays et des représentants d’organisations régionales et des Nations unies.

Pour les pays bas : l’accord constitue "une première étape importante"

Le ministre néerlandais des AE, Bert Koenders a affirmé que l'accord politique inter-libyen, signé jeudi, constitue "une première étape importante" dans le processus de sortie de crise en Libye.

L'accord pourrait contribuer à endiguer "les flux migratoires en provenance de Libye et lutter de concert avec le gouvernement d'union nationale contre l'EI", a souligné Koenders, formant l'espoir de voir toutes les autres parties adhérer bientôt à l'accord.

Le chef de la diplomatie néerlandaise a souligné la nécessité que l'Union européenne apporte désormais "un soutien concret" à ce pays en crise.

Le Royaume Uni qualifie d'"étape importante" pour le règlement de la crise

La signature de l'accord politique interlibyen est une "étape importante" dans le règlement du conflit en Libye, a déclaré le Premier ministre Britannique, Davis Cameron, dans un communiqué rendu public vendredi.

M. Cameron a estimé que l’accord signé entre les parties libyennes en conflit est "une étape importante, ouvrant la voie à un nouveau gouvernement national unifié en Libye.

Les parties en conflit en Libye ont signé jeudi un accord politique sous l’égide de l’ONU qui devrait rétablir la paix dans ce pays en proie à des violences depuis la chute du régime de Maamar El Gueddafi en octobre 2011

M. Cameron a affirmé que le Royaume-Uni est "fermement engagé à assurer un avenir stable et prospère pour la Libye", ajoutant que l’accord est le résultat des efforts consentis par  l’ONU en faveur du dialogue entre les parties libyenne en conflit.

La Primature britannique a relevé qu’avec la signature de l’accord, la communauté internationale "peut désormais dialoguer avec une Libye unifiée, et un gouvernement représentatif  sur les questions de la lutte contre les trafiquants et les migrants de Daesh.".

M. Cameron s’est dit "impatient de travailler en étroite collaboration avec le Premier ministre Fayez El- Serraj et le nouveau gouvernement qui travaille pour assurer la paix et la stabilité pour tous les Libyens."

Pour sa part, le Ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a salué la signature de l'Accord qui est "l'aboutissement de plus d'un an de négociations complexes entre les différentes parties libyennes, facilitées par le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU, Martin Kobler", a-t-il dit.

Affirmant que l’accord est une "étape positive" pour la Libye, le chef de la diplomatie britannique a félicité les parties qui ont "travaillé ensemble pour parvenir à un consensus dans l'intérêt de tout le peuple libyen."

Afin d'assurer une paix durable en Libye, "toutes les parties doivent maintenir cet élan afin de parvenir à un gouvernement d'entente nationale basée à Tripoli", a souligné M. Hammond, exhortant "ceux qui n'ont pas encore signé l’accord à l’appuyer."

Il a affirmé que le gouvernement britannique "est prêt à apporter son aide et de contribuer a assurer un avenir stable et prospère pour tous les citoyens libyens, et pour lutter contre la menace de Daesh et les groupes criminels."

Les parties en conflit en Libye ont signé jeudi un accord politique sous l’égide de l’ONU qui devrait rétablir la paix dans ce pays en proie à des violences depuis la chute du régime de Maamar El Gueddafi en octobre 2011.

L'accord a été signé par les représentants de l'ensemble des parties prenant part au dialogue inter-libyen, qui se déroule sous les auspices de la mission des Nations-unies d'appui en Libye (Manul), notamment du parlement de Tobrouk, reconnu par la communauté internationale, du Congrès national général (CNG), dit parlement de Tripoli, de partis politiques, des indépendants et de la société civile.

APS

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