Commentant le changement intervenu à la tête de la Banque d’Algérie, le président de la Fédération de l'agroalimentaire, Abdelwahab Ziani le considère comme un fait positif en soi, cette institution financière entretenant, selon lui, des relations tendues avec les opérateurs économiques potentiellement exportateurs.
Reçu, dimanche à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Ziani explique que ces derniers étaient contraints d’attendre de longues périodes pour pouvoir disposer des fonds tirés de la vente de leur produits à l’étranger.
Il estime que les banques ont pour mission d’accompagner les exportateurs en étant, notamment, présentes sur les places à l’étranger ou les productions Algériennes ont pour habitude d’atterrir, tout comme elles devraient leur accorder des moyens de financement lorsqu’ils partent prospecter de nouveaux marchés.
L’intervenant attire, d’autre part, l’attention sur les « freins » créés à l’entreprise contrainte d’en passer par la pré-domiciliation bancaire pour exporter tout comme pour importer les intrants indispensables à ses activités.
M. Ziani considère que les entreprises Algériennes sont encore « frileuses » lorsqu’il s’agit de se lancer dans des opérations d’exportateurs « alors qu’elles sont nombreuses à disposer du potentiel pour le faire », notamment dans le secteur de l’agroalimentaire.
L’invité déclare regretter que le système de règlement par carte de crédit et d’I-paiement persiste à trainer des pieds. Nous avons, dit-il, plus de 15 années de retard dans le domaine, constate-t-il amèrement, d’autant que d’après lui, « celui-ci permettra de trouver la parade au phénomène que représente le commerce l’informel.