Quelques milliers de personnes ont manifesté mercredi à Rio De Janeiro pour demander plus d'investissements dans les services publics et appeler au "boycott" des jeux Olympiques (5 au 21 août).
Les manifestants, principalement des professeurs en grève depuis trois mois, ont bloqué une grande avenue du centre-ville pour exiger le paiement des arriérés de salaires par le gouvernement de l'Etat de Rio.
"Ce gouvernement dit qu'il n'a pas d'argent pour la santé, pour l'éducation, mais il a l'argent pour les JO. C'est absurde ! C'est pour ça que nous, les fonctionnaires, nous sommes dans la rue, pour nous battre pour nos droits", a déclaré Edson Cunha, un professeur, cité par l'AFP.
Les critiques visaient également le gouvernement régional et le président par intérim Michel Temer.
Le gouvernement de l'Etat de Rio est au bord de la faillite, et a reçu récemment une aide fédérale de 870 millions de dollars.
3.000 militaires supplémentaires pour assurer la sécurité des JO
Quelque 3.000 soldats supplémentaires ont été renforcé le contingent de sécurité du Brésil pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro (5 au 21 août).
Ces soldats seront responsables de la sécurité des infrastructures de transport, telles que l'aéroport international, les stations de métro et les routes, a indiqué mercredi le ministère brésilien de la Justice.
"Si nécessaire, nous en mobiliserons davantage", a ajouté le ministre.
Selon le gouvernement brésilien, 6.000 soldats ont déjà été déployés à Rio de Janeiro.
Le nombre total de membres des forces de sécurité déployés lors des Jeux pourrait atteindre 88.000, avec 47.000 policiers et 41.000 militaires