L’ancienne secrétaire d’Etat, Hillary Clinton, doit accepter formellement sa nomination jeudi soir à l’investiture démocrate, en clôture de la convention de son parti qui va constituer sa dernière chance pour convaincre l’électorat américain avant le début de la campagne présidentielle.
Clinton ne va négliger aucun de ses atouts pour séduire l’électorat américain en focalisant sur les défis qui guettent la nation américaine.
Face à Donald Trump, Clinton devrait expliquer aux électeurs américains qu’ils sont "confrontés à un moment de vérité", a déclaré jeudi à la presse son directeur de campagne Robby Mook.
Mook a précisé que Clinton allait centrer son intervention sur trois thèmes importants qu’elle avait déjà eu à développer durant les trois premiers jours de la convention démocrate.
Clinton cherchera à mettre en évidence les enjeux de cette élection, défendre les valeurs de la nation américaine menacées par Trump et présenter le candidat républicain comme une figure de division, a résumé son directeur de campagne.
Avec subtilité, Clinton va tenter de se présenter comme leader sur lequel la Nation américaine pourra compter.
Son meeting de jeudi soir sera également axé sur la défense de la classe ouvrière, selon Robby Mook. La prétendante à la Maison Blanche va saisir cette occasion pour dénoncer l’ultralibéralisme de Trump qui a laissé tomber la classe moyenne dans sa course vers l’investiture présidentielle.
Aussi, les partisans de Clinton vont mettre en exergue le caractère historique de la nomination de Clinton comme première femme devenant le porte étendard d’un grand parti politique aux Etats-Unis.
Contrairement à sa première campagne, la candidate démocrate compte faire le plein des voix du côté de l’électorat féminin en plaidant pour la cause des femmes et en exposant son agenda politique pour la famille, l’équité salariale, le congé familial rémunéré ou encore la réforme de l’assurance maladie.
Par ailleurs, Clinton défendra ce soir son programme au lendemain du discours du président Barack Obama à Philadelphie dans lequel il a exhorté les Américains à voter pour Hillary Clinton et à ne pas céder au cynisme et à la peur véhiculés par Donald Trump.
En défendant Clinton, Obama veut s’assurer de la continuité de son programme notamment le maintien de sa vision sur l'état de l’union qu’il veut à tout prix présenter comme solide, selon la presse américaine.
"L'Amérique est toujours grande. L'Amérique est toujours forte, je vous promets que notre force et notre grandeur, ne dépend pas de Donald Trump", a déclaré Obama lors de son discours. APS