La Présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a qualifié de « massacre » les bombardements aveugles de l'armée d’occupation Israélienne contre les populations désarmées de Ghaza qui, en 22 jours, ont entrainé la mort de prés de 1.200 Palestiniens tués et provoqué plus de 7.000 blessés, en très grande majorité des femmes et des enfants.
« Ce qui se passe à Ghaza est quelque chose de dangereux. Il s'agit d'un massacre et d'une action disproportionnée », a affirmé la Présidente lors d'un débat organisé, lundi, par le quotidien ‘’Folha de Sao Paulo’’.
En raison de cette agression, le Brésil avait rappelé pour consultations son ambassadeur en poste à Tel-Aviv et a condamné l'usage disproportionné de la force par Israël contre le territoire Palestinien maintenu sous blocus.
Après le Brésil et l'Equateur, la semaine dernière, le Chili et le Pérou ont à leur tour rappelé, hier, « pour consultations » leur ambassadeur en Israël en raison de la recrudescence des opérations militaires Israéliennes contre la bande de Gaza.
Le Chili a qualifié ces opérations de « châtiment collectif à l'encontre de la population civile de Ghaza », dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« Ces opérations ne respectent pas les normes fondamentales du droit international humanitaire, comme le démontrent les plus de 1.000 victimes civiles, y compris des femmes et des enfants, ainsi que les attaques contre des écoles et des hôpitaux », poursuit le texte du gouvernement de la présidente Michelle Bachelet.
Ces arguments ont été repris par le Pérou pour justifier sa décision. Celui-ci a regretté « profondément », dans un communiqué du ministère étrangère, « la violation du cessez-le-feu avec la reprise des opérations militaires d'Israël à Ghaza ».
D'autres pays d'Amérique latine ont rompu, depuis plusieurs années, leurs relations diplomatiques avec Israël, comme le Venezuela et la Bolivie en 2009, après une précédente opération meurtrière à Ghaza.