Plus de 1,8 million de Musulmans se sont regroupés, dimanche, sur le Mont Arafat, à quelques kilomètres de La Mecque, pour l'étape la plus importante du pèlerinage annuel entrepris en Arabie saoudite.
Au lever du soleil, pour la première des cinq prières de la journée, des milliers de pèlerins récitant des invocations rituelles accroupis, debout ou escaladant les marches de béton percées dans la rocaille du Jabal Al-Rahma se sont retrouvés à Arafat.
Les fidèles ont jusqu'au coucher du soleil pour arriver au Mont où ils doivent ensuite rester jusqu'à la tombée de la nuit.
Certains y sont venus à bord du train dont le parcours relie les différentes étapes du hajj depuis et vers La Mecque alors que d’autres ont été acheminés par les 18.000 bus mobilisés par les autorités saoudiennes.
Dans un embouteillage monstre, des milliers de pèlerins, hommes et femmes, descendent régulièrement du bus pour poursuivre le chemin à pied sur les larges axes routiers fermés pour l'occasion à la circulation et survolés par plusieurs hélicoptères.
Le hadj, avec ses centaines de milliers de personnes réunies dans des zones géographiques limitées, est une gageure en termes de logistique. Pour cette édition, l'Arabie saoudite est d'autant plus scrutée que l'année dernière, le pèlerinage s'était terminé par une tragédie, la plus meurtrière de l'histoire du pèlerinage.
Quelques 2.300 pèlerins avaient trouvé la mort dans une gigantesque bousculade lors du rituel de la lapidation de Satan, qui, cette année, aura lieu à partir de lundi.
Cette année, Ryad assure avoir pris de nouvelles mesures, notamment en équipant des pèlerins de bracelets électroniques.