L’OPEP est parvenue, mercredi à Alger, à dégager un accord « historique » qui prévoit une réduction de sa production de l’ordre de 700.000 barils par jour, ce qui n’est jamais arrivé depuis 2008.
L’OPEP, qui a fait mieux que geler sa production, s’est fixé un nouveau plafond de production allant de 33,5 à 33 millions de barils jour, contre 33,24 mbj.
Cette nouvelle, en provenance d’Alger, a fait réagir positivement les marchés qui ont enregistré une hausse de 5% du brut dont le prix a bondi à plus de 48 dollars le baril.
La détermination du niveau de réduction de chaque pays membre est confiée à un Comité technique. Les conclusions de ce comité seront annoncées, après validation, lors de la prochaine réunion au sommet du cartel, prévue le 30 novembre à Vienne.
L’accord d’Alger de l’OPEP récompense les efforts soutenus de l’Algérie et de son ministre de l’énergie, Noureddine Boutarfa, entrepris, depuis l’année dernière, en vue de rapprocher les positions de ses membres.
Les 14 pays de l’OPEP qui étaient, jusque-là, sur une position passive, en se contentant d’observer le marché sans pouvoir intervenir pour endiguer la chute lourde et continue des cours, ont finalement décidé de passer à l’offensive, en surpassant leurs divergences et leurs intérêts respectifs.
Des pays comme l’Arabie saoudite ou bien le Qatar ont, très probablement, jugé que la baisse a atteint un seuil inacceptable. Mais, c’est surtout les conséquences budgétaires négatives induites par la chute des cours, plus ou moins gravement ressenties par les pays membres, qui ont fini par pousser le cartel à trouver un accord.
Radio Algérie Multimédia