L’opérateur historique de téléphonie mobile, Mobilis, poursuit son développement sur le marché national. Forte de 17,5 millions d’abonnés, l’entreprise connait un taux de progression de 22% et compte atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard de dollars d’ici la fin de l’année en cours. C’est ce qu’a annoncé, ce matin, son PDG, Mohamed Habib, lors de son passage dans l’émission «Invité de la rédaction de la Chaine 3».
«Nous sommes à plus de 22% de taux de progression et plus de 126% d’augmentation en termes de résultats brut d’exploitation. Avec ces résultats, nous comptons atteindre un peu plus d’un milliards de chiffre d’affaires», a déclaré M. Habib.
Des résultats positifs qui sont, explique l’invité de la Chaine 3, le fruit des investissements réalisés ces dernières années et aussi celui de l’amélioration des prestations. «Rien que pour 2016, précise-t-il, le montant des investissements technologiques sera de 40 milliards de DA».
Le E-payement, un outil de développement de la bancarisation
Pour M. Habib, le lancement de la 4G en Algérie constitue «une brique supplémentaire» dans l’édification de l’économie numérique, estimant que «l’avènement du E-payement et du M-payement en Algérie renforcera l’économie» et permettra «une grande bancarisation des flux financiers». Il s’appuie, notamment, sur l’expérience de certains pays africains où «le m-payement a été utilisé comme solution palliative au manque de bancarisation. Après des années d’expérience, dit-il, de gros flux financiers passent par le mobile, donc l’Algérie gagnerai à s’inspirer de ces expédience».
En plus de la bancarisation des capitaux, l’E-payement permettra de développer d’une industrie de contenu. Dans ce sillage, l’opérateur historique de téléphonie mobil a engagé plusieurs actions de soutien au profit des start-up et des développeurs de contenu.
En attendant l’adoption des textes législatifs pour le mobile-payement, M. Habib rassure que son entreprise est fin prête pour son lancement rapide. Selon lui, Mobilis est «techniquement prêts, puisque tous les essaies ont été fait avec la Banque d’Algérie».