Le facteur humain est pointé du doigt en matière de sécurité routière. Il serait à l’origine de 95% des accidents de la circulation automobile. L’Etat tente de sévir par la mise en place d'une législation plus pertinente pour stopper l’hécatombe sur les routes.
Un avant-projet de loi sur la sécurité routière est actuellement à l’étude au niveau de l’Assemblée nationale. Il propose d’agir autrement que par des retraits systématiques du permis de conduire, et ce, pluôt par l'introduction du "Permis à points".
Les statistiques du Centre national de prévention et de sécurité routières font état de 3164 morts durant les neuf (09) premiers mois de l'année en cours dans des accidents de la circulation. 35 592 ont été blessés dans 22950 accidents à travers le territoire national.
La nouvelle loi sur la sécurité routière qui sera prochainement adoptée par l’Assemblée populaire nationale, propose l’application de mesures plus répressives avec des amendes plus sévères et le permis à poInts qui verra officiellement le jour.
Ledit permis de conduire disposera : « d’un capital de 24 points qui est réduit de plein droit en cas d’infractions (...) A cette réduction s’ajoute un retrait supplémentaire en cas de non paiement de l’amende forfaitaire correspondant à l’une des infractions ».
Les poids lourds et les transports en commun seront aussi concernés par l’avant-projet de loi qui prévoit aussi « l’introduction du chronotachygraphe ».
Le texte en question propose en outre des amendements sur le volet formation des conducteurs et de formateurs. Les écoles de conduite seront gérées par un autre cahier des charges et devront ainsi répondre à de nouvelles exigences.
Le texte ne prévoit en revanche aucun article sur l’état des routes excepté, l’implantation des ralentisseurs.
Le 25 octobre dernier, le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaa Talai, annonçait devant les députés que le projet de loi devrait entrer en vigueur au plus tard en janvier 2017. Il a ajouté que le nouveau permis sera aussi biométrique ouvrant, ainsi, le droit à ses porteurs de circuler dans plusieurs pays étrangers après six mois de résidence, à condition que ces pays soient signataires d’une convention avec l’Algérie.
PLus de détails dans le reportage de Nesrine Cherikhi pour la Radio chaine 3