Une secousse tellurique de magnitude de 5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée ce vendredi à 8h42 dans la wilaya de Biskra, indique le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
L'épicentre de la secousse a été localisé à 8 km sud-est de M'ziraa, précise la même source.
Une réplique de 3,2 degrés à 8h56
Une réplique de magnitude 3,2 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée aujourd’hui, vendredi, à 8h56 dans la wilaya de Biskra, a encore indiqué le CRAAG dans un deuxième communiqué.
L'épicentre de cette réplique a été localisé à 3 km au nord-ouest de M'ziraa, dans la même wilaya, précise la même source.
Et une deuxième réplique de 3,5 dégrés à 10h16
Une deuxième réplique de magnitude 3,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter s’est encore produite cette même matinée, à 10h16, selon la même source (CRAAG) et dont L'épicentre été cette fois localisé à 6 km au sud-ouest de M'ziraa, dans la même wilaya de Biskra.
Une 3ème réplique de magnitude 4,5 degrés à 13h08
Une troisième réplique de magnitude 4,5 degrés sur l'échelle ouverte de Richter a été enregistrée à 13h08 mn et dont l'épicentre a été localisé à 1 km au nord-est de M'ziraa, localité située à 53 kilomètres du chef-lieu de la wilaya, précise de nouveau le CRAAG.
Radio Biskra précise...
Selon la Radio locale de Biskra, qui cite les services de la Protection civile de la wilaya, dans son flash d’information de 11h, aucun dégât, ni humain ni matériel, n’est encore à signaler.
La même source ajoute qu’une cellule de crise a été mise en place au niveau de la wilaya et que le wali était en déplacement sur les lieux touchés à savoir M’ziaa et Sidi Okba.
Par ailleurs, le même responsable à la Protection civile a ajouté sur les ondes de Radio Biskra que tous les moyens matériels et humains ont été mobilisés en vue de faire, éventuellement, face à un quelconque besoin.
Il a fait remarquer que la région n’a que rarement connu de séisme et qu’il s’agit d’un premier de cette magnitude. Il a, au passage, surtout appelé la population au calme.
Et pour cause, un état de panique s'est emparé de la population et plusieurs habitants ont quitté leurs domiciles, selon le témoignage, sur palce, du correspondant de la Radio chaine 3, Abdelhamid Zekiri.
