Six lauréats ont été primés, jeudi à Alger, dans le cadre de la 1ère édition du concours «Prix de la Radio culture pour les jeunes créateurs», consacrée à la poésie et la nouvelle dans les trois langues (arabe, tamazight et français).
La cérémonie de remise des prix a eu lieu au sein de l'Auditorium du cercle culturel Aissa Messaoudi de la Radio nationale.
Dans la catégorie de la Nouvelle, le prix de la langue arabe a été remis à Ahmed Belgoumri (Bordj Bou Arreridj), et celui de Tamazight à Ikhlef Aissat (Béjaïa). Nacim Achour (Blida) a remporté le prix de la langue française.
Et des prix d’encouragement…
Des prix d'encouragement ont été également attribués à six autres lauréats.
Les premiers prix sont d'une valeur de 500.000 dinars pour les deux catégories (poésie et nouvelle) pour les trois langues, alors que les prix d'encouragement sont de l'ordre de 100.000 da pour chaque catégorie.
Le jury de ce concours a été présidé par le poète Slimane Djouadi. Dans son allocution, le ministre de la Communication a salué les participants à cette première édition du prix de la Radio culture pour les jeunes créateurs, indiquant que ce genre de prix ouvre les portes aux jeunes créateurs dans les domaines de la poésie et de la nouvelle à travers tout le pays.
Cette cérémonie à laquelle a pris part le directeur général de l'ENTV, Toufik Khelladi, le directeur général de la Radio nationale, Chaabane Lounakel, le secrétaire général du Haut commissariat de l'amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, le directeur de la Radio culture, Mohamed Badredine, le secrétaire général du ministère de la Culture ainsi que le chef de cabinet, a été animée par l'Orchestre symphonique national sous la direction du maestro Amine Kouider.
Dans son allocution d'ouverture, le ministre de la Communication a explqué que la polotique du gouvernementy est claire dans ce domaine, à savoir l'encouragement de la préservation "de notre patrimoine matériel et immatériel" tout en soulignant l’importance et la valeur ajoutée de la littérature du terroir national.
Il a saisi l’occasion pour rendre un vibrant hommage au monument du Malouf, le maitre Mohamed-Tahr Fergani, décédé mercredi en France des suites de sa maladie.
De son côté, le directeur de Radio Culture, Mohamed Badredine, est revenu sur l'intérêt que le public a porté à cette première édition du concours de par le nombre des participants. Ainsi, le nombre des textes parvenus à la Radio a "avoisiné les 2000 textes dont 665 répondant aux conditions d'éligibilité. Parmi ceux-ci, 256 dans la catégorie Poésie, et 409 Nouvelles.