Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar a affirmé jeudi à Alger que tous les diplômes délivrés par les universités nationales étaient reconnus par la fonction publique et les services concernés et n'avaient pas besoin d'équivalence.
"Tous les diplômes, nonobstant les spécialités, sont crées en vertu de la loi et par conséquent ils sont admis et reconnus par les services habilités de la Fonction publique et tous les autres secteurs", a expliqué M. Hadjar lors d'une séance de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales.
Il a indiqué qu'aussi bien les diplômes nationaux du système classique que du mode LMD ne nécessitaient pas d'équivalence. Cette procédure ne concerne que les diplômes délivrés par les universités étrangères, a-t-il soutenu.
Concernant le sort des étudiants spécialisés dans la gestion des projets de génie civile le ministre a rassuré que cette spécialité n'a pas été annulée.
Plusieurs spécialités ont des appellations différentes d'une université à l'autre ce qui a suscité une certaine ambiguïté qui a donné lieu à la multiplication du nombre des diplômes délivrés dans cette filière à 6000 licences un nombre qui a été ramené au standard international de 200 spécialités a encore expliqué M. Hadjar.
Afin de faciliter l'emploi des diplômés universitaires notamment dans les filières de génie des transports, génie maritime et la gestion des projets d'urbanisme, le Premier ministre a promulgué en 2014 une note faisant obligation de respecter la nomenclature des filières et spécialités arrêtée par le ministère de l'enseignement supérieur et adoptée par la direction générale de la fonction publique et de la réforme administrative, a rappelé M. Hadjar.
Concernant le retard accusé dans la réalisation de l'université de Khemis Miliana, le ministre a fait savoir que les travaux se poursuivront à partir de l'année prochaine à la faveur des crédits complémentaires alloués. APS