A un moment où l’équipe de football, l’entente de Sétif, s’apprête à affronter, mercredi, sa rivale du Chabab de Belouizdad, un journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne s’en est allé dans la capitale des Hauts Plateaux, une opportunité pour recueillir les avis de Sétifiens sur la manière dont ils perçoivent Ain El Fouara, leur monument emblématique, une fontaine en marbre, surmontée d’une femme nue.
On y apprend que des Sétifiens prennent plaisir à se rendre, en été, vers cette dernière, située au centre de leur ville, pour s’y abreuver de quelques gorgées d’eau fraiche.
En cas de victoire sur l’équipe du CRB, c’est également vers cet endroit que les fans de l’ESS prévoient, comme à chaque victoire de leur équipe fétiche, de se regrouper pour fêter l’évènement.
Une dame confie que comme nombreux d’habitantes de la ville elle y vient pour y faire des vœux ajoutant que son eau possède des vertus apaisantes. Elle possède, dit-elle, la « baraka » que beaucoup de femmes viennent régulièrement solliciter.
Un résident de la ville explique, lui, avec un accent trainant, que cette statue, à la base de laquelle est disposée une vasque destinée à recueillir l’eau qui en jailli, n’est guindée d’aucune propriété particulière.
« D’après ce que je sais, dit-il, elle a été ramenée de la ville de Skikda par les colons pour être installée ici, et lorsque l’indépendance est arrivée, nous l’avons trouvé au même endroit. C’est tout ».
« On, ajoute-t-il, qu’Ain el Fouara représente le symbole de Sétif, la Grande Poste celui d’Alger, les lions de la Place d’Armes ceux d’Oran et la Tour Effel c’est Paris ». Et de conclure en riant : « C’est signé, hadja lue et approuvée ».
- Chaîne3