contre ce fléau
Le manque de gynécologue et autres médecins spécialistes n’est plus à prouver dans les régions enclavées. Ce qui est par contre nouveau, c’est cette manière de le combler en proposant des formations complémentaires aux généralistes.
L’exemple du docteur Ramdane, généraliste depuis 20 ans, est aujourd’hui obstétricien à Ghardaia après avoir bénéficié d’une formation de 33 mois. Depuis 2010, il a eu à pratiquer pas moins de 3 000 césariennes. Un chiffre à interroger.
Cette formation rencontre cependant quelques obstacles, d’abord par les médecins gynécologues qui voient mal la pratique de l’acte chirurgical par ces médecins généralistes. Ensuite, ces médecins qui pratiquent au même titre que leurs collègues spécialistes ne sont pas reconnus en tant que tels et ne bénéficie d’aucun statut conforme à leurs pratiques au quotidien.
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