Dans l’ancienne ville minière de Kenadsa, une ville fabriquée jadis de toute pièce par les colons français, constitue toujours une blessure écologique profonde ancrée depuis un passé lointain. Les séquelles de ce passé profane la santé publique de cette ville, a constaté le reporter de la Radio chaine 3, Soraya Ghozlène.
Ses habitants inspirent à présent de l’air pollué notamment dans les quartiers Hay el Manajim et Puits René, racontent-ils en criant leurs colères et leurs douleurs, tout en souhaitant que la ville retrouve son sain souffle et son cachet d’antan.
En effet, des montagnes de charbons polluent l’atmosphère et deviennent un veritable sinistre à la condition environnementale. Des collines de déchets charbonniers, pouvant atteindre jusqu’à trente mètres de hauteur et des centaines de mètres de largeur qui n’ont pas fini de charrier dans l’air des milliards de micro particules toxiques et des émanations de soufre.
M. Dziri Toufik, wali de Bechar, tire la sonnette d’alarme et « regrette que ces terrils de charbon coute cher à l’état ». « On a dû faire un travail avec SONATRACH qui a engagé un bureau d’étude sur un site à Bechar et par le quel on a transformé ce terril de charbon et on l’a reconverti en un terrain de jeu », explique M. Dziri. Des études sont en cours, indique-t-il, pour éradiquer cet enfer infligé à la région.
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