Bouteille d’eau, bannière et drapeau (parfois des sachets-poubelle et gants) font le lot du petit bagage glissé dans son sac à dos pour marcher vers la marche pacifique de vendredi. Mais le plus gros réside dans les lettres et l’esprit des banderoles et pancartes « très inspirées », lourdes de sens et de significations.
Avec humour et innovation, les jeunes manifestants font un travail de fourmis avant le jour V (vendredi), dit-on à Narimène Mendil, de radio chaine 3, dans ce reportage fait la veille – jeudi 21 mars – à Alger qui raconte les préparatifs à la 5ème manif sur la place publique dans la capitale. Le fond reste le même, précise-t-on, avec les mêmes revendications actualisées d’un vendredi à l’autre autour d'appels phares pour un « départ du système », des « changements profondes des institutions » et des « réformes politiques radicales » entre autres slogans scandés par des millions de marcheurs pour une Algérie nouvelle.
Comment y être présent ? Là, c’est un autre parcours de « combattants », constate la journaliste. A l’instar de Cheyma, étudiante habitant la cité universitaire à Ouled fayet ( banlieue-ouest d’Alger), dit se lever très tôt pour prendre le long chemin menant vers la grande poste (Alger-centre) afin d’éviter les aléas de transport suspendu à l'occasion pendant la journée, et assurer sa présence au grand rassemblement de 14h30 . Détails.
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