L’or, ce métal précieux qu’on achète légalement dans des bijouteries, des ateliers agrées, s'échange aussi dans la rue, sur le marché noir, sans le payement d'aucune redevance fiscale, ce qui constitue des pertes et un manque à gagner pour le Trésor public et affecte l'économie du pays.
Une pratique à laquelle s'adonnent nombre de citoyens qui vendent et achètent des bijoux en pleine rue. Une activité relativement lucrative, mais non sans risques, au regard des agressions et autres rackettes et tromperies dont font l'objet ses pratiquants, tel que l'affirme Fatima au micro de la Radio chaine 3, une vendeuse qui pratique ce métier depuis 15 ans pour arrondir les fins des mois. « .. On se fait voler, agresser (...) Récemment, deux jeunes filles m’ont vendu des bagues qu'elles faisaient faussement passer pour de l'or, mais c’est le risque du travail en noir », explique-t-elle.
Mohamed, qui revend de l'or cassé depuis neuf ans, avoue que le produit se fait de plus en plus rare sur le marché noir local en raison de son détournement sur des marchés extérieurs, dont la Turquie.
Plus de détails dans le reportage de Djaouida Azzoug.
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