Les services des urgences des CHU sont complètement dépassés, particulièrement en ce mois du ramadhan. Des victimes d’accident de la route, de problèmes digestifs, de complication de maladies chroniques…, s’y rendent durant toutes les heures de la journée, mais la pression augmente sensiblement après la rupture du jeûne.
Au service des urgences de l’hôpital Mustapha, le personnel est complètement dépassé. Une moyenne de 500 cas par jour est prise en charge dans ce service. «Généralement c’est après l’Ftour qu’on reçoit la plupart des cas. Ce sont pour la plupart des accidents mortels qui nécessitent la mobilisation de toute l’équipe», explique, à la chaine 3, le Pr Salemi.
Alors que le médecin ausculte une personne âgée souffrant d’infection pulmonaire, l’alarme de la protection civile retentit devant l’entrée du service. L’ambulance transporte une victime d’un accident de la route qui nécessite des interventions chirurgicales d’urgence, rapporte le journaliste de la radio Chaine 3.
Les fonctionnaires de la santé déplorent le manque d’effectif et les conditions de travail. «Nous travaillons avec un effectif restreint et nous travaillons dans des conditions difficiles. Malgré ces contraintes, on essaye de faire notre devoir», témoigne un surveillant médical.
- Chaîne3