Chanson auréssienne : le rôle révolutionnaire en débat à Khenchela

La "contribution de la chanson auréssienne aux chants révolutionnaires" a été choisie comme thème de la 2ème édition du séminaire national "chanson révolutionnaire et résistance", ouvert mercredi à la  maison de la culture Ali-Souaï de Khenchela.

Organisée dans le cadre du mois du patrimoine, cette rencontre de deux jours réunit des chercheurs venus des universités de Tizi Ouzou, de Djelfa, de Bouzareah (Alger), de Batna et de Khenchela.

Le Pr. Larbi Dahou, de l’université de Batna, a relevé l’importance de ces rencontres pour la valorisation du patrimoine immatériel que représente la chanson populaire qui fut, durant la Révolution, "un puissant vecteur de mobilisation populaire autour du combat libérateur".

L’intervenant a cité plusieurs morceaux de poèmes chantés qui avaient eu un impact retentissant parmi la population de la région.

Quelques uns parmi ces poèmes ont été déclamés par des poètes venus de Tébessa, d’El Bayadh et de Laghouat suscitant tantôt fierté et joie, tantôt tristesse et mélancolie.

Une dizaine de communications sont au programme des travaux du séminaire.

Les trois conférences animées durant la première journée ont analysé "les similitudes entre la chanson auréssienne et la chanson révolutionnaire arabe", "l’esprit patriotique dans la chanson auréssienne" et "la place de la religion dans la chanson auréssienne".

Cette rencontre sera clôturée jeudi par l’adoption de recommandations.

 

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