Les clubs du championnat national professionnel de Ligue 1 sont tenus d'intégrer au moins sept (7) joueurs issus de leurs catégories de jeunes dans leurs équipes premières en prévision de la saison 2014-2015, a rappelé la Ligue du football professionnel (LFP).
Cette disposition prise par le bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) l'été dernier, devait entrer en vigueur au cours de l'exercice précédent, mais la LFP s'était montrée ''clémente'' avec les clubs qui, dans leur majorité écrasante, l'ont transgressée.
Les responsables du football algérien avaient motivé cette mesure par leur désir d'encourager la formation au sein des clubs, un créneau délaissé, à leurs yeux, depuis plusieurs années.
Le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait déclaré auparavant à l'APS, qu'il allait être "intransigeant" avec les clubs dans l'application de cette nouvelle mesure à "partir de la saison prochaine".
Le communiqué qui a consacré les travaux du dernier conseil d'administration de la LFP, confirme les intentions du premier responsable de la structure chargée de la gestion des deux championnats professionnels en Algérie.
Ils sont rares les clubs de l'élite à miser sur les joueurs issus du cru. Pour la saison 2013-2014, seule l'USM Alger a procédé à la promotion de cinq joueurs espoirs qui venaient d'être sacrés avec leur équipe champions d'Algérie de leur catégorie.
Les présidents des clubs optent lors de chaque intersaison à un recrutement tous azimuts contribuant ainsi dans la déperdition des jeunes talents. Un phénomène qui a pris de l'ampleur depuis plusieurs années, notent les observateurs, estimant que cela s'est répercuté négativement sur les résultats des sélections algériennes des catégories jeunes sur la scène internationale. Celle première est pratiquement composée de joueurs évoluant dans les championnats européens.
