Au cinquième jour des consultations sur le projet de la nouvelle Constitution, le ministre d’Etat Ahmed Ouyahia a reçu dans son cabinet à la présidence de la République Mohand Belaïd Oussaïd et Mme Zohra Drif, respectivement président du Parti liberté et justice (PLJ) et vice-présidente du Sénat.
Le président (PLJ) a appelé, jeudi à Alger, à soumettre le projet de révision de la Constitution à un référendum, insistant sur l’indépendance de la justice et l’instauration d'une démocratie qui assure la stabilité du pays.
Pour le président du PLJ, la mouture des consultations "ne doit pas être soumise au Parlement, afin d’éviter, a-t-il estimé, ce qui a été fait lors des précédentes consultations en 2011". M. Oussaïd a plaidé pour l’"élargissement des consultations à tous les acteurs concernés (politiques, syndicats, société civile), pour aller vers un consensus national, et élaborer une Constitution qui assure la stabilité institutionnelle", a-t-il dit.
Par ailleurs, Mme Drif Bitat s’est abstenue de faire toute déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec M. Ouyahia, qui a duré plus de deux heures.
Dans l’après-midi, le ministre d’Etat Ahmed Ouyahia a reçu le secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada (ONEC). Tayeb Houari, a affirmé jeudi que l'Organisation "sera plus présente" dans le processus de révision constitutionnelle, à travers des propositions "sérieuses et réfléchies".
Ces propositions s'articuleront autour de plusieurs axes dont "la consécration de la référence du 1er Novembre et de la réconciliation nationale", soulignant également la nécessité "de constitutionnaliser le passé historique comme condition sine qua non pour tout candidat au poste du président de la République", outre la nature du régime politique à adopter à l'avenir".