La grille spéciale mois de ramadhan de la télévision publique comporte 110 productions nationales constituant ainsi 89 % de la totalité des programmes, de manière à répondre aux attentes des téléspectateurs algériens, a indiqué lundi le directeur général de cette entreprise, Toufik Khelladi.
M. Khelladi, qui a animé une conférence de presse à l'occasion de la présentation de la grille spéciale mois de ramadhan, a relevé que les 110 productions nationales constituent 89 % des programmes pour cette année, contre 85% l'année précédente.
Il a précisé que la télévision nationale a fait un "effort particulier" pour "algérianiser" ses programmes, prenant en compte un certain nombre de facteurs dont celui de "répondre favorablement aux attentes et aspirations du public et la coïncidence de la saison estivale avec le mois sacré".
M. Khelladi a expliqué que la télévision publique a opté pour la production nationale comme "choix stratégique", sans recourir au marché étranger, citant à titre d'exemple la production de "Ridjal El Forkane" un feuilleton historique et religieux, "Foursane El Hoggar", une série de fiction historique largement inspiré de faits réels.
Il a aussi évoqué la nouveauté que constitue le feuilleton en chaoui qui va être diffusé sur la Chaîne 4 d'expression amazigh.
M. Khelladi a précisé, en outre, que le téléspectateur algérien aura une "large gamme" de programmes pour "tous les âges et tous les goûts", à l'instar des séries algériennes "Asrar El Madi", "souffrance d'une femme", ou encore les comédies "couscous Bladi" et les sitcom "Khalasli kahwa", "djarti" et "l'école" qui raconte le quotidien d'un mécanicien converti en professeur d'histoire et géographie.
La télévision publique demeure aussi fidèle aux concepts de la caméra cachée et "Moussabakat ramadhan" qui consistera cette année à "reclasser" des séquences d'une même scène comique.
La femme, les adolescents et les enfants ne seront pas en reste, puisque des programmes qui leur sont dédiés exclusivement, sont intégrés dans cette grille.
Interrogé, par ailleurs, sur la prise en considération de ce que proposent les chaînes de télévision privées, M. Khelladi a indiqué que la télévision publique "prend en compte" la concurrence dans ce domaine, sans pour autant oublier qu'elle demeure une télévision de "service public" et qu'elle a l'obligation de "respecter" le cahier des charges.
Il a aussi fait savoir que son entreprise demeure "ouverte à toute forme de collaboration avec ces chaînes et l'établissement de relations de partenariat après l'entrée en vigueur de la loi sur l'audiovisuel".