L'épidémie de fièvre Ebola dont l’extension fait craindre le pire en Afrique, a causé, jusqu'à lundi, la mort de 467 morts personnes en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, sur un total de 759 cas d'infection au virus observés.
Un précédent bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), faisait état de 399 morts, sur 635 cas diagnostiqués à la date du 23 juin, montrant une aggravation inquiétante de l’épidémie.
La semaine dernière, un expert de l'OMS avait appelé les pays d'Afrique de l'ouest à être vigilants face aux risques de propagation du virus Ebola, particulièrement avec l'éventuelle arrivée de voyageurs affectés en provenance de zones touchées par la maladie.
« Nous voulons que les pays frontaliers, Mali, Côte d'Ivoire, Sénégal et Guinée-Bissau, se préparent au cas où des gens affectés par la maladie se déplaceraient », a prévenu le Dr. Pierre Formenty, spécialiste de cette pathologie à l'OMS.
Face à la hausse continue du nombre de décès et de cas de maladie, cette organisation a convoqué une réunion internationale d'urgence pour aujourd’hui et demain à Accra avec les représentants de 11 pays de la région afin d’examiner les moyens de riposte à une épidémie considérée comme « la plus grave qui ait existé ».
La fièvre Ebola, contre laquelle il n’existe aucun remède ou vaccin, est perçue comme la plus meurtrière jamais observée en Afrique de l'Ouest. Le virus est très contagieux et peut se propager rapidement par contact avec des personnes ou des animaux infectés.