Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a affirmé, lundi à Alger, sa détermination à régler les problèmes de la radiodiffusion en Algérie afin de permettre une meilleure diffusion des programmes radiophoniques aussi bien au niveau national que territorial.
« Après ma dernière visite au mois de mai à Béchar, j'ai constaté beaucoup de dysfonctionnements dans la radiodiffusion. Les radios des pays limitrophes émettent chez nous tandis que nos programmes n'arrivent pas à dépasser les frontières », a indiqué Hamid Grine après une réunion de travail à l'entreprise de télédiffusion d'Algérie (TDA).
Il a souligné la nécessité de revoir le plan national de la radiodiffusion sur les plans national et territorial pour régler les problèmes que connaît la radiodiffusion, dans un délai de deux ou trois années.
Hamid Grine, qui s'exprimait devant la presse, a indiqué que pendant cette période le nombre d'émetteurs, qui est actuellement de 500, sera renforcé par plus de 1.800 autres émetteurs.
Il a estimé que la voix de l'Algérie doit être « puissante » et écoutée à l'étranger, notamment, chez les pays voisins, à travers les programmes sonores, soulignant que cela conforterait la diplomatie algérienne et la politique nationale et contribuerait à exporter l'image de marque de l'Algérie et mettre en exergue ses richesses culturelles et patrimoniales.
Par ailleurs, en réponse à une question sur les chaînes de radio étrangères qui parasitent les fréquences des chaînes nationales tout au long du littoral, le ministre a indiqué qu'« il s'agit d'un non respect du droit international sur les radios ».
« C'est en voie de règlement. Nous avons tenu trois réunions avec la partie étrangère concernée et fait 56 saisines auprès de ses autorités. Je pense que ce problème va se régler très bientôt », a-t-il dit.