Le gouvernement du Mali et six mouvements politico-militaires du nord de ce pays ont signé jeudi à Alger deux documents au terme de la phase initiale du dialogue inter-malien inclusif entamé, il y a une semaine, sous l’égide de l’Algérie, pour un règlement définitif de la crise malienne, a constaté l'APS lors de la cérémonie de signature entre les deux parties.
Les deux documents signés représentent "la feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d'Alger" et un document relatif à "la cessation des hostilités".
Ces documents ont été également signés par l'équipe de médiation.
Dans une brève allocution, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra a qualifié la signature de ces documents de résultat satisfaisant qui vient couronner la phase initiale du dialogue inter malien.
Les parties maliennes ont abouti à cette signature, étape importante dans le processus de dialogue, après d’âpres négociations en présence des pays voisins et des partenaires internationaux associés dans la recherche d’une solution définitive à la crise", a appris l’APS auprès d’une source proche du dossier.
Au lendemain du lancement du dialogue, les parties maliennes représentant le gouvernement et les mouvements politico-militaires du nord avaient été engagées par la délégation algérienne et l'équipe de médiation qui la soutient sur "les différents volets des négociations couvrant les questions de défense et de sécurité, les questions économiques, sociales et culturelles, ainsi que celles relatives à la réconciliation, à la justice et à la situation humanitaire", avait fait savoir le ministère des Affaires étrangères.
Outre les représentants du gouvernement du Mali, les six mouvements concernés par le dialogue sont le Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l'Azawad (dissident).
Participent également aux pourparlers, l’Algérie, Niger, Burkina Faso, Tchad, la Mauritanie ainsi que l'ONU, l'UA, la CEDEAO, l'OCI et l'UE.
Le prochain round du dialogue inter-malien reprendra mi-août à Alger, a-t-on appris auprès des délégués participant aux pourparlers.