Ph.DR
21ème jour de l’agression israélienne sur Ghaza. Au deuxième jour de la fête de l’aid El-Fitr, la nuit a été, encore une fois, un déluge de feu sur les civiles, déjà assiégés depuis huit ans dans cette bande sous blocus.
Selon des agences de presse, au moins 26 Palestiniens ont été tués aux premières heures de ce mardi, dont 9 femmes et 4 enfants sous les frappes des raids et des bombardements de l'armée israélienne.
Le correspondant de la Radio algérienne à Ghaza rapporte l'assassinat de 32 Palestiniens ce matin, pour atteindre le bilan de 1137 martyrs dont la majorité sont des femmes et des enfants, depuis le lancement de cette offensive le 8 juillet dernier.
L'armée israélienne a aussi bombardé les locaux de la Télévision et de la Radio à Ghaza. Ce n’est pas tout, puisque même l’unique centrale électrique a également été bombardée, avec toutes les conséquences que cela suppose sur le semblant de vie qui peut régner encore dans cette partie du monde.
Les USA, alliés des Israéliens, et l’ONU avaient pourtant demandé, dimanche, un cessez-le-feu immédiat et sans condition dans la région, mais rien ne semble arrêter la machine de guerre. Le premier-ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a promis, dans une déclaration hier, une longue compagne contre le mouvement palestinien Hamas, visiblement quel que soit le prix sur la population des civiles palestiniens.
Les intenses frappes israéliennes ont également ciblé, entre autres, la maison du dirigeant du Hamas, Ismaïl Haniyeh, qui se trouve dans un camp de réfugiés.
