Le Hamas et Israël respectaient scrupuleusement, ce matin, le cessez-le-feu de 72 heures conclu, dimanche au Caire, permettant à leurs négociateurs réunis au Caire de tenter de mettre un terme durable à une guerre qui a fait près de 2.000 morts civils Palestiniens et 64 soldats Israéliens.
Aucun bombardement ni tir de roquette n'ont été rapporté de la bande de Ghaza, depuis minuit, et l’entrée en vigueur de la trêve conclue par l'entremise des Egyptiens.
Une fillette d'un mois et demi blessée par un bombardement antérieur Israélien a succombé, hier, la seule victime rapportée au 35ème jour d'une guerre au cours de laquelle les morts Palestiniens se sont comptés par dizaines quotidiennement.
Après s'être entendus à distance par l'intermédiaire des Egyptiens sur un cessez-le-feu provisoire, Palestiniens et Israéliens ont engagé, hier, des discussions indirectes et secrètes en vue de conclure une trêve permanente.
Le ministre Israélien des Finances, Yaïr Lapid, a reconnu que le conflit ne pouvait s'achever sans l'ouverture d'un « front diplomatique ».
« J'ai discuté avec le Premier ministre de la tenue d'une conférence internationale en Egypte, avec la participation des Palestiniens, d'Israël, des Etats-Unis, de l'Union Européenne et de pays Arabes », a-t-il indiqué.
Les Palestiniens ne cessent de réclamer la levée du blocus étouffant imposé à la bande de Ghaza par l’occupant Israélien et la réouverture du point de passage de Rafah vers l'Egypte, que Le Caire maintient fermé, presque en permanence, depuis la destitution, il y a un an, du président Mohamed Morsi.
Sans levée du blocus, « je crains que les conditions ne soient alors en place pour un nouveau round de violences », a estimé le coordinateur des opérations humanitaires de l'ONU à Ghaza, James Rawley.
Une ONG islamique Turque a, par ailleurs, annoncé son intention d'affréter une nouvelle flottille pour tenter de briser le blocus de Ghaza, quatre ans après une première tentative qui s'était soldée par la mort de dix activistes Turcs.