
Résultat de l’intransigeance de la puissance occupante de la Palestine à faire la moindre concession, le nouveau cessez-le-feu de 24 heures conclu entre la résistance Palestinienne et Israël a encore volé en éclats, hier, donnant lieu à la reprise des tirs de missiles à partir de Ghaza et à des bombardements contre cette partie du territoire Palestinien.
Les négociateurs des deux parties présents au Caire ont décidé de rentrer chez eux, les Palestiniens estimant que le cessez-le-feu observé depuis le 11 août, était « mort » et qu’Israël en était le responsable. Un négociateur Palestinien que la délégation dont il est membre ne reviendra pas au Caire, aussi longtemps qu’Israël n’aura pas répondu aux revendications Palestiniennes.
« Maintenant qu’Israël a délibérément bloqué les négociations au Caire, la résistance Palestinienne examine toutes les options », a menacé de son coté un porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Les Palestiniens, représentés au Caire par une délégation comptant des responsables du Hamas, du Jihad islamique et de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ont affirmé à de multiples reprises qu’ils ne signeraient aucun accord qui ne prévoirait pas une levée du blocus de Ghaza.
Parmi leurs revendications figurent également la construction d’un aéroport et d’un port dans la bande de Ghaza, l'ouverture de la facade maritime faisant face à l'enclave ainsi que la libération par Israël de nombreux détenus Palestiniens.
Contacté, ce matin, par la Radio Algérienne, le politologue Palestinien Abou Aymen Amer, a expliqué qu’Israël projetait cette action depuis un moment pour cibler un responsable du Hamas, tuant pour cela une quarantaine de personnes dont un bébé. « Ce crime illustre bien, a-t-il souligné, le sentiment de faiblesse et d’impuissance régnant parmi les dirigeants Israéliens, en raison de leur incapacité à réaliser leurs objectifs à Ghaza ».
Parmi les huit victimes des bombardements Israéliens contre Ghaza figurent la femme et une fille de Mohammed Deif, le chef militaire du Hamas, a annoncé, tôt ce matin, Moussa Abou Marzouk, numéro deux du bureau politique du Hamas. Il a précisé qu’Israël avait déjà tenté, à cinq reprises, d’assassiner ce chef des brigades Azzedine Al-Qassam.
Lors des bombardements contre Ghaza, six Palestiniens, dont trois enfants, ont, d’autre part, été tués, ce matin, dans une maison de Deir Al-Balah, ont annoncé les services de secours Palestiniens. Parmi les morts figurent également un homme de 32 ans, trois de ses enfants et sa femme, qui était enceinte. Un autre homme, l'oncle des enfants, a également trouvé la mort dans ce bombardement.