Destinée à rechercher une solution globale et négocié aux problèmes des régions nord du Mali, la seconde phase du dialogue inter-Malien reprend, aujourd’hui à Alger, sous la médiation de l’Algérie et en présence d'observateurs de l’ONU et de l’Union Africaine.
Outre des membres du gouvernement du Mali, dont son ministre des Affaires étrangère, Abdoulaye Diop, vont également prendre part à ce dialogue les représentants de six mouvements armés Touaregs et Arabes.
Il s’agit du Mouvement Arabe de l'Azawad (MAA), de la Coordination pour le peuple de l'Azawad (CPA), de la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), du le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), du Haut conseil pour l'unité de l'Azawad (HCUA) et du Mouvement Arabe de l'Azawad.
Dans un commentaire consacré au sujet, la Chaine III de la Radio Algérienne rappelle que sa phase initiale de ce dialogue avait débuté, en juillet dernier, et qu'elle avait débouché sur la signature de deux documents se présentant sous la forme d’une « feuille de route pour les négociations dans le cadre du processus d’Alger » et d’une « Déclaration de cessation des hostilités ».
En prévision du rendez-vous d’Alger, la Radio Algérienne signale que ces interlocuteurs s’étaient rencontrés, mardi dernier, dans la capitale du Burkina Faso à l’effet d’« harmoniser leurs revendications avant la reprise du dialogue ».
Elle relève, d’autre part, que l’Algérie a joué un grand rôle « en réunissant toutes les conditions visant à faire en sorte que ces négociations se déroulent dans un climat serein et constructif ».
Approché par la radio, le ministre Malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a fait part de son espoir et de sa confiance « quant à la possibilité de parvenir de parvenir à un accord global et définitif pour mettre un terme à la crise » que connait son pays.
Par la voix de son représentant spécial au Mali, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Aboudou Cheaka, a, de son coté, rendu un hommage appuyé à l’Algérie pour être parvenue à sortir le dialogue du « cercle vicieux » dans lequel il se trouvait des mois durant.