Une fiche de synthèse pour permettre au bachelier d'accéder à la spécialité de son choix

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a annoncé, lundi à Alger, la révision de l'actuel mode d'évaluation du travail des élèves notamment de terminale, à travers le recours à la fiche de synthèse.

"Les responsables du secteur prendront en compte, à partir de l'année en cours, le principe de valorisation du travail continu de l'élève, à travers le contrôle permanent des résultats obtenus notamment au baccalauréat, pour lui permettre de d'inscrire dans la branche universitaire de son choix", a indiqué la ministre lors d'une conférence de presse.

"Nous avons installé un groupe de travail qui s'attelle actuellement à formuler des propositions relatives à la valorisation du travail de l'élève, tout en tenant compte des résultats obtenus tout au long de l'année scolaire, de son comportement en classe et de son assiduité", a-t-elle ajouté.

La fiche de synthèse "profitera à l'élève", a estimé Mme Benghebrit précisant que les résultats du groupe de travail seront annoncés fin septembre.

Le secteur prendra en compte les résultats du travail continu de l'élève de terminale en vue d'améliorer les conditions de son accès aux branches universitaires exigeant une moyenne plus élevée, a-t-elle dit.

"Il sera fait recours, dans ce cas, à la fiche de synthèse de l'élève de la terminale et de la deuxième année secondaire", a indiqué la ministre soulignant que le groupe de travail "œuvre actuellement à définir les coefficients à donner aux notes du baccalauréat et aux résultats de l'évaluation continue, pour aider le bachelier n'ayant pas obtenu une bonne moyenne au baccalauréat à accéder à la spécialité de son choix".

"Nous sommes appelés à aider et à soutenir les élèves qui ont travaillé durant l'année scolaire, car notre objectif est d'atteindre les 32 semaines de cours (moyenne mondiale) et permettre aux élèves d'étudier jusqu'a la fin de l'année scolaire et non jusqu'en avril ou en mai, comme fut le cas lors des années précédentes", a-t-elle expliqué. Cette mesure "ne dévalorise, en aucun cas, le baccalauréat algérien.

Bien au contraire, elle permet au bachelier qui a travaillé durant l'année scolaire et qui a obtenu de bons résultats de s'inscrire à l'université dans la spécialité de son choix", a-t-elle soutenu.

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