Intervenant devant le Sommet du Conseil de sécurité des Nations Unies, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a rappelé la vision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, préconisant une stratégie multidimensionnelle à long terme pour vaincre le terrorisme.
Tout en rappelant le rôle pionnier de l’Algérie en matière de lutte contre le terrorisme et sa persévérance pour l’adoption d’une approche globale contre ce fléau qui ne reconnait ni frontières, ni religion, ni nationalité, le ministre Lamamra, a réaffirmé l’appui de l’Algérie à la résolution sur les combattants terroristes étrangers, tout en mettant en exergue l’insuffisance de la mesure qui a besoin, pour être efficiente, d’être confortée par un travail de fond visant à venir à bout, au plan international en particulier au Moyen orient, des injustices de déni de droit, et des frustrations qui peuvent servir de terreau à l’extrémisme et à la radicalisation.
La prise de parole par le Chef de la diplomatie algérienne à cette prestigieuse réunion ayant coïncidé avec l’assassinat du ressortissant français, Hervé Gourdel, M. Lamamra a présenté ses condoléances à la famille de la victime et au gouvernement français et a renouvelé la condamnation ferme par l’Algérie de cet acte odieux, assurant qu’aucun effort ne sera épargné pour arrêter les criminels et les traduire devant la justice.
L’engagement de l’Algérie pour combattre ce fléau n’en sera que plus fort, a-t-il indiqué.
M. Lamamra n’a pas omis de rappeler la récente libération des deux (02) diplomates algériens kidnappes à Gao (Mali) et s’est incliné à la mémoire de ceux qui ont laissé leur vie pendant leur captivité, affirmant "nous ne les oublierons jamais".