La Radio nationale a décroché, hier soir, trois (03) prix sur les neuf (09) qui ont été décernés aux journalistes de la presse écrite et audiovisuelle participant au concours Les enfants de Novembre.
Un concours qui a été organisé, sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par les ministères de la Communication et des Moudjahidine, et visant à la contribution des médias à l’écriture de l’histoire de la guerre pour la Libération nationale.
Dans la catégorie Radio, le premier prix a été remporté par Samira Lefriki, de la RAI (Radio Algérie internationale), pour son reportage sur « La torture durant la Révolution nationale ».
Le deuxième prix a été décerné au journaliste Fares Belwerna, de la radio régionale de Mila, pour son reportage « Les caravanes de la liberté ».
Le troisème prix Radio a été remporté par la journaliste de la Chaine II, Djouher Boura, pour son émission intitulée Portait d'un héros, le colonel Mohand Oulhadj.
Dans la catégorie presse écrite, le premier prix d'une valeur de 500.000 DA est revenu au journaliste Yazid Dib du journal Le Quotidien d'Oran pour son article consacré à la résistance de la région des Aurès.
Le deuxième prix (300.000 DA), a été décerné à Nacer Lemdjed, du quotidien El-Ahrar.
Le troisième (200.000 DA) est revenu à la journaliste Noura Sari, pour son écrit Les massacres de Dhahra.
Quant à la catégorie Télévision, Nabil Hamadache de l'ENTV a reporté le premier prix avec son émission « Chouhadaa Ahiaa » (chouhada immortels), tandis que le deuxième prix est revenu au journaliste Kheireddine Benazouz de Echorouk TV.
Le troisième prix a été décerné au journaliste Abdelkader Kharbouche de Dzair TV pour son reportage sur « Les effets néfastes des essais nucléaires au Sahara algérien ».
Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a souligné l’importance de « ce prix qui est à sa première édition », estimant qu'il était la preuve irréfutable de l'intérêt soutenu « accordé par les autorités publiques à la préservation de la mémoire nationale ».
Le ministre a insisté sur la nécessité de « perpétuer la tradition de la célébration de l'anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale, en vue d'inculquer aux jeunes générations les valeurs du sacrifice, consenti par les valeureux moudjahidine et martyrs pour la libération de la patrie ».
De même qu’il a rappelé le rôle « des journalistes durant la Révolution nationale et après l'indépendance ».
La mission journalistique porte en elle l'amour de la patrie et la consécration des valeurs et des principes nobles de la proclamation du 1er Novembre 1954, tout en reflétant une image réelle des gloires algériennes », a-t-il soutenu.
Pour sa part, le ministre de la Communication, Hamid Grine, a souligné la nécessité « de perpétuer la tradition de l'organisation de tels concours au profit des générations montantes et de la préservation de la mémoire nationale », appelant les journalistes à participer à l'écriture de la glorieuse histoire de l'Algérie.
Le Prix « Les enfants de novembre » est l'occasion de « consacrer l'esprit de concurrence chez les journalistes pour les encourager à écrire sur l'histoire de l'Algérie, qualifiant de « riches » les travaux présentés et sélectionnés avec objectivité par le jury du concours.
La cérémonie de remise des prix s'est déroulée en présence de membres du gouvernement, des directeurs généraux des organes de presse publics et de cadres des ministères de la Communication et des Moudjahidine.