Les ministères de l'Education nationale et de la Solidarité ont signé, mercredi à Alger, une convention portant insertion des enfants handicapés légers dans les établissements scolaires ordinaires pour leur assurer un cursus scolaire ordinaire.
Dans une déclaration à la presse, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a souligné que "des classes spéciales seront ouvertes au sein des établissements scolaires ordinaires au profit de cette catégorie, en vue de lui assurer un cursus scolaire ordinaire, et ce en tenant compte à partir de la prochaine rentrée scolaire, des efforts consentis dans ce sens par les directeurs de l'Education lors de l'évaluation de leurs actions".
"Ce cadre juridique vise à définir les conditions d'ouverture de classes spéciales au profit des handicapés légers au sein des établissements scolaires ordinaires", a affirmé la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et la condition de la femme, Mounia Meslem ajoutant que "le principal objectif de cette insertion est de favoriser la communication entre les enfants".
A cet effet, une convention a été signée entre les ministères de la Solidarité nationale et de la Poste et des technologies de l'information et de la communication pour financer le projet de réalisation en 2015 d'une imprimerie nationale moderne en braille.
La ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, Zahra Derdouri a rappelé les efforts de son secteur en matière de prise en charge des handicapés, visant notamment à faciliter leur accès aux services fournis par le secteur, de par sa contribution au financement et à la vulgarisation des activités des associations activant dans ce domaine.
Une convention a également été signée entre les ministères de la Solidarité nationale, du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale qui assure à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNAS) le droit de jouissance des biens du centre médico-pédagogique pour enfants inadaptés mentaux.
Le ministre du Travail, de l'emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a affirmé qu'une politique nationale d'emploi visant à l'insertion professionnelle de cette catégorie obligeait tout employeur qui compte plus de 100 travailleurs, de consacrer 1% d'emplois aux personnes ayant des besoins spécifiques.
Les entreprises qui ne respectent pas l'obligation d'emploi de travailleurs handicapés seront soumises au paiement d'une taxe à verser à la Caisse de solidarité nationale. D'autres mesures ont été prise à l'encontre de 289 instance durant 2014 à l'issue d'opération de contrôle effectuées par l'inspection du travail sur le non respect de cette mesure.
Dans ce contexte, le ministre a indiqué que l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) a recruté durant la période allant de 2012 à 2014, 182 personnes handicapées dont 33 femmes outre le financement de 660 projets au profit de personnes handicapées.