La 5ème réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye s'est ouverte, jeudi dans la capitale soudanaise Khartoum, afin d'examiner les moyens à même de trouver une solution politique à la crise qui secoue depuis plus de trois ans ce pays du Sahel.
L'Algérie, qui joue un rôle important dans le cadre des efforts visant le règlement pacifique de la crise libyenne, est représentée à cette réunion, par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel.
Prennent part à cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de l'Egypte, du Niger, de la Tunisie du Soudan et de la Libye. Des émissaires de la Ligue arabe de l'Union africaine (UA) y participent également.
A l'ouverture de la réunion, le chef de la diplomatie soudanaise Ali Karti a souligné que cette réunion "se tient dans un contexte extrêmement compliqué en Libye", et réaffirmé la nécessité de conjuguer tous les efforts pour mettre un terme à la crise dans ce pays.
Il a aussi appelé à "oeuvrer pour ramener les protagonistes de la crise libyenne à la table des négociations" afin de mettre un terme à l'effusion de sang dans ce pays.
Le ministre soudanais a exprimé son souhait que la réunion de Khartoum "puisse ouvrir de nouveaux horizons à même de désamorcer la crise libyenne", soulignant que le peuple libyen "aspire à la liberté et la stabilité".