Minsk : négociations ardues pour arracher la paix en Ukraine

Les présidents Russe, Ukrainien, Français et la chancelière Allemande poursuivaient leurs négociations marathon, dans la nuit de mercredi à jeudi, à Minsk, pour tenter de parvenir à un plan de paix pour l'Ukraine, secouée par de nouvelles violences sanglantes.

Vladimir Poutine, Petro Porochenko, François Hollande, Angela Merkel, tantôt entourés par leurs conseillers tantôt seuls discutaient, pied à pied, le document élaboré depuis plusieurs jours par leurs diplomates lequel vise à mettre un terme à dix mois de guerre en Ukraine qui a fait plus de 5.300 morts.

« Les discussions ne sont pas simples et se prolongent », a twitté vers 22H30 GMT le ministère Allemand des Affaires étrangères. En conséquence, le ministre Frank-Walter Steinmeier prolonge son séjour à Minsk et « son déplacement au Brésil est retardé », a-t-il précisé. Des progrès ont été atteints, ont indiqué deux sources diplomatiques Ukrainiennes.

Hollande et Merkel font, certes, bonne figure devant les caméras, mais le visage renfrogné du président Ukrainien et l'attitude en retrait de Vladimir Poutine témoignent que les négociations sont difficiles.

Vladimir Poutine et son homologue Ukrainien, au visage fermé, avaient échangé une glaciale poignée de mains, entourés de Mme Merkel et de Hollande peu après le début du sommet.

Les quatre dirigeants tentent de s'accorder sur un plan de paix, tandis que les combats et les bombardements n'en finissent de se poursuivre.

S'il n'a pas été rendu public, le texte qui sert de base aux pourparlers a pour objectif de régler des questions épineuses : rétablir le contrôle de Kiev sur la frontière séparant l’Ukraine de la Russie dans les régions tenues par les rebelles anti Ukrainiens, définir la ligne de front afin d'entamer un retrait des armes lourdes ou encore déterminer le statut des territoires conquis par les séparatistes.

    

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