La formation tend, aujourd’hui, à s’adapter aux besoins exprimés par les efforts d’industrialisation notamment à ceux des grands pools spécialisés dans les industries mécanique, automobile, sidérurgique, textile et le secteur agricole.
Amené à s’exprimer, mardi matin, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnel, Nourredine Bedoui, affirme que 80% des élèves formés par son secteur arrivent à s’intégrer dans le monde du travail.
Pour améliorer substantiellement le niveau de formation des élèves suivant des cycles de formation, « des dizaines de milliers » selon lui, il appelle les partenaires économiques à intégrer davantage ces derniers pour leur faire suivre des stages pratiques.
Il annonce, aussi, que son département envisage d’organiser des Assises nationales à l’intention des formateurs et de représentants de divers secteurs d’activité pour examiner ensemble les conditions les meilleures d’adapter, au plus prés, l’outil de formation aux besoins de l’économie.
Le ministre annonce, d’autre part, que des établissements de formation d’excellence, ouvert à des universitaires ont commencé à être installés dans le pays en coopération avec des instituts étrangers (Américains, Allemands et Français en particulier).
Il fait, en outre, état de cinq projets d’envergure dont ceux actuellement en cours avec Schneider et Mercedes à Rouiba, Massey Fergusson à Oran, un établissement dédié aux techniques agricoles à Khenchela, avec l’aide de l’Autriche, où celui prévu plus tard avec le complexe sidérurgique prévu pour prendre forme à Bellara, dans la wilaya de Jijel.
M. Bedoui indique, d’autre part, que le secteur de la formation s’attache également à former et à accompagner financièrement de jeunes managers à créer leur propre entreprise.