La ministre de la Culture, Nadia Labidi, s’est exprimée, dimanche matin, à l’émission, l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, sur le contenu et le déroulement du programme de la manifestation, "Constantine : capitale de la Culture Arabe", prévue pour débuter le 16 avril.
Elle signale que, consécutivement à la situation créée dans certaines régions du Proche et du Moyen Orient, certains Etats « ne seront pas là » et que d’autres y seront représentés par des délégations. Elle annonce, par contre, que des pays non Arabes ont souhaité y marquer leur une présence à l’exemple de l’Espagne, du Portugal, de l’Inde, de la Chine ou de la France.
Mme Labidi affirme, d'autre part, qu’il n’y a eu pas eu de retards significatifs constatés dans la livraison des infrastructures devant accueillir cette manifestation, « sauf pour ce qui est de la Grande bibliothèque », dont les travaux, précise-t-elle, se sont trouvés ralentis par suite de la mise à jour, sur les lieux, de vestiges historiques en cours d’identification.
Elle fait également état de l'organisation de caravane culturelles qui, à partir de Constantine, vont sillonner différentes villes du pays et l'organisation de rencontres entre diverses wilayas afin de faciliter leur jumelage dans une perspectives de developpement de leurs relations dans divers secteurs d'activités.
Rappelant que les diverses activités culturelles vont s’étaler tout le long de l’année, elle indique qu’ils seront marqués par une floraison d’activités axées sur l’expression théâtrale (une quarantaine de pièces), le cinéma (17 films), des conférences et expositions littéraires et l’organisation de plusieurs colloques.
« Il y aura aussi, annonce-t-elle, une effervescence de spectacles destinés à montrer la richesse patrimoniale du pays, mais également de grands jeux de lumière, des festivals de musique Andalouse, des parades et une immense fresque historique animée par 400 jeunes danseurs.
Quand lui demande pourquoi cette manifestation n’a pas été intitulée Constantine : capitale de la culture Arabe et Amazigh, la ministre explique que le choix du thème a été fait par l’Organisation Arabe pour l’éducation, les sciences et la culture (ALESCO).
Signalant que le Haut Conseil à l’Amazighité est partie prenante de son organisation, elle déclare que celle-ci n’y exclue « en aucun cas » la richesse et expression Amazighes et Musulmanes de l’Algérie « pour mettre en exergue les diverses facettes de notre culture ».
Du coût qu’aura nécessité cette méga festivité (7 milliards de dinars), l’invitée indique qu’il y aura une traçabilité rigoureuse de toutes les dépenses, « la règle, souligne-t-elle, étant de faire un contrôle à postériori pour savoir comment cet argent a été dépensé ».