
Le président Ivoirien, Alassane Ouattara, s’est refusé, dimanche, tout transfert de responsables de crimes commis lors de la crise postélectorale vers la Cour pénale internationale (CPI), indiquant qu’ils seront jugés dans leur pays.
« Les personnes responsables d'atrocités seront jugées et continueront d'être jugées en Côte d'Ivoire par la justice ivoirienne, quelles que soient les opinions nationales ou internationales » a martelé M. Ouattara, lors d'une rencontre avec les victimes de ces crimes.
Réfutant l'accusation de « justice des vainqueurs », le chef de l’Etat Ivoirien s’est écrié : « est-ce qu’on a déjà vu une justice des vaincus ? ».
La Côte d'Ivoire a connu cinq mois de violences postélectorales, qui ont fait plus de 3.000 morts, entre décembre 2010 et avril 2011, causées par le refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara.
Considérée comme un protagoniste majeur de la crise, l'ex-Première dame, Simone Gbagbo, a été récemment condamnée à 20 ans de prison par la justice Ivoirienne.