L'Algérie et la Tanzanie ont exprimé leur "préoccupation" face aux menaces terroristes qui planent sur le continent africain, réitérant leur "ferme condamnation" de ce fléau.
"Le président Bouteflika et le président Kikwete ont exprimé leur préoccupation face aux menaces croissantes que fait peser le terrorisme dans le continent", a indiqué un communiqué conjoint rendu public lundi à l'issue de la visite d'Etat en Algérie du président tanzanien, Jakaya Mrisho Kikwete, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Ils ont également réitéré "leur ferme condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et réaffirmé la nécessité d'entreprendre de manière concertée des efforts, en vue de lutter contre le terrorisme transnational", a souligné la même source.
Les deux parties ont relevé avec "préoccupation" la "prolifération des groupes terroristes, du trafic de drogue et de la circulation illicite des armes dans leurs régions respectives et "réaffirmé" leur engagement à "conjuguer leurs efforts en vue de combattre ces fléaux qui menacent la sécurité et la stabilité du continent".
Les deux dirigeants ont, en outre, "exprimé leur soutien aux efforts de l'Union africaine visant à combattre le groupe terroriste Boko Haram à travers notamment le mandat accordé à la Force multinationale mixte, exprimant leur solidarité avec les pays qui font face à ce fléau".
Le président Bouteflika et le président Kikwete ont exprimé, à ce titre, leur soutien au Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT) et au Comité des services de renseignement et de sécurité africains (CISSA).
Ils ont également réitéré leur engagement à "úuvrer en faveur de l'adoption de la Convention globale sur le terrorisme international et du Protocole portant criminalisation de paiement de rançons aux groupes terroristes".
"Convergence de vues" sur les principales questions régionales et internationales
L'Algérie et la Tanzanie ont exprimé leur "convergence de vues" sur les principales questions régionales et internationales d'intérêt commun et réaffirmé leur engagement de maintenir l'esprit de concertation qui a "toujours empreint" leurs relations bilatérales.
A cet égard, et tout en se félicitant du rôle de l'Union africaine dans le règlement pacifique des conflits dans le continent, l'Algérie et la Tanzanie "ont fait part de leur préoccupation face à la persistance de certains foyers de tension et de crises en Afrique qui influent négativement sur le processus de son développement économique et social", indique un communiqué conjoint rendu public, lundi, au terme de la visite d'Etat effectuée par le président tanzanien, Jakaya Mrisho Kikwete, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Dans ce cadre, les présidents Bouteflika et Kikwete "ont réitéré leur soutien aux efforts de l'Union africaine dans la recherche de solutions politiques aux crises et conflits en Afrique et réaffirmé la nécessité d'úuvrer en faveur du développement économique et social du continent, notamment dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD), qui représente un programme servant de modèle adéquat pour la résolution des défis multidimensionnels de l'Afrique", précise le communiqué.
Les deux pays "ont réaffirmé la nécessité d'úuvrer en faveur de l'opérationnalisation de l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine avec la mise en place de la Force africaine en attente et de la Capacité africaine de réaction immédiate aux Crises (CARIC)".
Ils se sont "félicités", à cet égard, de la "coopération sécuritaire prometteuse qui se développe dans la région du Sahel notamment, dans le cadre du Processus de Nouakchott", ajoute le document.
APS